JdR au cimetière
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal

Gats: un gu... prêtre de Sol Invictus bien sûr

2 participants

Aller en bas

Gats: un gu... prêtre de Sol Invictus bien sûr Empty Gats: un gu... prêtre de Sol Invictus bien sûr

Message  nysaken Jeu 16 Oct - 21:15

J'ai posté la version résumée de mon historique suivie demon, un démon? ou ça tapeeeeeeer.... historique chapitre par chapitre (bon pour le dernier j'ai dépassé la longueur maximale d'un post donc je l'ai mis en 2 parties).

Pour ceux qui ont vu Berserk, les plus grosses adaptations se font sur le béhélit et sur la fin. J'ai remis en dialogues certaines répliques que j'aimais bien, trouvais marrantes:)

Pour ceux qui n'ont pas vu Berserk et qui comptent le voir, attention spoil (pour ceux qui veulent lire Berserk, cela relate la partei du chapitre 4 du tome 1 au début du tome 10).

Pour ceux qui ne comptent pas le voir ou le lire, vous aurez un aperçu du personnage attachant, touchant, plein de désir de vivre(au sens propre, ce n'est pas une ironie) qu'est Gats: Gatsu pour les intimes:)

Bonne lecture


Dernière édition par nysaken le Jeu 16 Oct - 22:03, édité 1 fois

nysaken
Admin

Messages : 86
Date d'inscription : 16/10/2008
Age : 44

Revenir en haut Aller en bas

Gats: un gu... prêtre de Sol Invictus bien sûr Empty Re: Gats: un gu... prêtre de Sol Invictus bien sûr

Message  nysaken Jeu 16 Oct - 21:18

RESUME HISTORIQUE DE GATS



I) Enfance
Gatsu est né orphelin, mais est recueilli par une compagnie de mercenaires. Son père adoptif,Gambino, lui apprend le maniement de l’épée. Gats est vendu à un soldat pour une nuit mais le soldat sera tué. Gamibino est handicapé à vie. Puis une nuit alors qu’il sombrait dans la folie, il décide de tuer Gasts qui le tue finalement. Gats s’enfuie et devient mercenaire.

II) Adolescence
Gats rentre dans la « compagnie du Faucon » de Griffith. Griffith se prend d’amitié pour Gats. Griffith tombe sur une tombe du 1er age. Il découvre une sorte d’œuf qui d’après les peintures est un objet de pouvoir. Griffith prend l’objet en espérant que ça lui serve, malgré que le fait cet objet soit affilié à Ligier(donc pour Griffith aux Démon vu qu’il ne connait pas ce démon du 3ème cercle). Griffith se moque que ce soit démoniaque : pour lui le bien et le mal ne sont que des supercheries, rien qu’à voir les Sang Dragons, seul le pouvoir permet de dicter sa norme.

III) Age adulte
La Compagnie du Faucon se fait engager dans un conflit entre deux rois des 100 royaumes. Griffith grâce à ses victoires Griffith se fait de mieux en mieux accepter, grâce à son allure, ses manières et sa gloire militaire. Certains nobles en deviennent jaloux. Griffith projette de marier la princesse du royaume. Il élimine certaines personnes gênantes grâce à Gats.

IV) attachements et victoire
Lors d’une bataille, Gats et Caska(un autre capitaine de la troupe : une femme noire redoutable à l’épée simple) sont mis de côté du champ de bataille. Là, Caska explique plus son attachement à Griffith et dévoile que Griffith est beaucoup plus sensible qu’il n’y parait. La succession des morts de ses hommes a laissé une fracture importante dans sa psyché. La compagnie du Faucon gagne la bataille contre la dernière place forte du suzerain en face : c’est la victoire tant espérée d’un pays sur l’autre.

V) fête et départ
Griffith est adoubé mais échappe à une tentative d’assassinat de nobles jaloux. Ces personnes, incluant la reine sont tués par Griffith dans un incendie. Il laisse la vie sauve au Premier Conseiller qu’il avait manipulé en kidnappant sa fille. Gats voyant que le rêve de Griffith est sur le point de se concrétiser, part à la recherche de son idéal et de ses rêves à lui, pour aussi être à égal avec Griffith.

VI) retour, délivrance
Gats fait son petit bonhomme de chemin tout en continuant à s’entraîner. Il apprend avec stupeur que la Compagnie du Faucon est bien décimée, que Griffith est enfermé (car il a couché avec la fille du roi pour la rendre encore plus amoureuse, mais le roi est amoureux de sa fille, donc il fait enfermer Griffith et fait une embuscade à la compagnie pour la décimer) et que Caska est le chef de la compagnie. Il décide de revenir néanmoins pour remettre à flot la compagnie et pour aider ceux qui l’ont accueilli jadis. Il tombe à pic, Caska et quelques hommes ont réussi à savoir où Griffith est enfermé et ont un moyen de rentrer facilement dans le château. Caska et Gats font l’amour pour la première fois. Sur place ils découvrent que Griffith, après 1 an de torture n’est plus que l’ombre de lui-même : tendons des poignets et chevilles sectionnés, langue coupée, visage atrocement brûlé. Griffith n’a plus le porte bonheur(le béhélit) autour du cou. L’équipée sort avec la caricature de Griffith malgré qu’un piège leur était tendu.

VII) éclipse et début d’exaltation
Au matin, Griffith entend la voix du démon du béhélit qui l’appelle pour réaliser son rêve. Il rampe jusqu’à un chariot qui se renverse et le béhélit via la magie du démon se retrouve « par hasard » dans les mains de Griffith. Griffith étant tombé du sang va sur le béhélit et grâce à la conjonction (éclipse pendant la calibration), invoque un espace spécial dans un dôme de création pour la cérémonie visant à faire passer Griffith en akuma. Les hommes de Griffith sont dans le rayon d’action du dôme. Griffith se laisse tenter par les démons et accepte de sacrifier ses hommes aux démon qui sont apparus dans le dôme. Griffith renaît alors que tous ses hommes sauf Caska et Gats sont morts et devient un akuma via Ligier. Il viole Caska sous les yeux de Gats qui a un bras arraché et c’est la dernière image que voyait son œil gauche avant d’être crevé par une serre de démon. Puis une chose interrompt la cérémonie et casse le dôme. Un rayon de soleil vient frapper Gats qui s’exalte. Il regagne son bras et son œil, prend Caska avec lui et se sauve.

nysaken
Admin

Messages : 86
Date d'inscription : 16/10/2008
Age : 44

Revenir en haut Aller en bas

Gats: un gu... prêtre de Sol Invictus bien sûr Empty Re: Gats: un gu... prêtre de Sol Invictus bien sûr

Message  nysaken Jeu 16 Oct - 21:22

I) Enfance

A ce qu’on m’a dit ma mère m’a mis au monde en étant pendue à un chêne. C’est l’étranglement qui aurait déclenché l’accouchement. C’est là que Shiwase, la femme de Gambino, m’a recueillie. Gambino faisait partie d’une compagnie de mercenaire. Quand j’eus 3 ans, elle attrapa la lèpre et en mourut. Dès 7 ans, Gambino me donna des cours d’épée.

Lors de mes 11 ans, Gambino m’amena sur le champ de bataille. A un moment, alors que je réussis à me débarrasser de mon adversaire, je n’ai pas vu un autre arriver. Gambino intercepta l’adversaire, mais il se fit toucher par un adversaire qu’il n’avait pas vu : résultat, il a eu un tendon à la jambe de sectionné. Après cela Gambino me détestait. Je n’étais bon qu’à ramener de l’argent et de la viande pour son chien. Puis un soir, il me vendit pour une nuit à un soldat (que je tuai lors de la prochaine bataille, en faisant croire qu’il faisait partie des pertes). Le lendemain il fit comme si rien ne s’était passé.

Puis, lors de mes 13 ans, un crépuscule, alors que quelques heures auparavant certains hommes de la compagnie s’étaient moqués de lui, Gambino vint dans ma tente avec la ferme intention de me tuer. Il était ivre de colère et disait qu’il aurait mieux fait de me laisser crever sous ce chêne que Shiwase serait encore en vie et que lui aussi serait bien portant. Je pleurais et surpris par la violence de l’assaut mais aussi par le fait qu’il m’attaquait je tombais à la renverse. Puis alors qu’il s’apprêtait à me donner le coup de grâce, par réflexe, je dépliai avec rapidité mon bras pour faire un coup d’estoc. Cela le tua. A la nuit tombée, les hommes de la compagnie me découvrirent avec le cadavre de Gambino et voulurent me tuer. J’arrivai à m’échapper de la tente en la soulevant rapidement et grimpant sur un cheval je m’enfuis. Ils me poursuivirent à cheval et grâce à leurs arbalètes ils m’envoyèrent rouler dans le talus qui se révélait être un flanc de colline. Par chance, je réussis à me démêler du cheval avant de rouler. Une fois finis de dévaler, en larmes, le ciel étoilé me donna la lueur d’yeux jaunes : des loups. Ils tentèrent de me tuer, mais j’y survécu bien que je ne me rappelle guère la fin du combat.


Dernière édition par nysaken le Jeu 16 Oct - 21:55, édité 1 fois

nysaken
Admin

Messages : 86
Date d'inscription : 16/10/2008
Age : 44

Revenir en haut Aller en bas

Gats: un gu... prêtre de Sol Invictus bien sûr Empty Re: Gats: un gu... prêtre de Sol Invictus bien sûr

Message  nysaken Jeu 16 Oct - 21:29

II) Adolescence

J’errais comme mercenaire de champ de bataille en champ de bataille. Vers mes 16 ans, dans une ville, un mercenaire géant gardait la fuite de sa compagnie : il s’appelait Basu-So le tueur aux 40 hommes. Personne n’osait approcher. Devant la forte récompense, je tentai ma chance. Bien sûr du fait de mon jeune âge et de l’épée « trop grosse pour moi», il m’a sous estimé. Je réussi à m’en débarrasser même si sa hache eut fait voler mon casque. Je reçu la récompense et l’homme me proposa de rester. Mais ma place était sur le champ de bataille. Il posa sa main sur mon épaule, je crois que pour lui c’était amical, mais pour moi cela semblait m’agresser et un peu comme prendre possession de mon corps. Je lui hurlai d’ôter sa main et m’en alla.
En sortant du champ de bataille, quelques heures plus tard, je tombai sur un petit détachement de trois hommes à cheval : ils voulaient me faire payer la mort de Basu-So. Je coupai un bras à un des cavaliers en sautant pour lui trancher. Puis tenant largement tête, je réussis à tuer un deuxième. C’est alors qu’une personne avec une armure à tête de faucon vint. D’un mouvement, elle dégaina une sorte de rapière et réussit à me toucher grièvement. Je tombai inconscient.

Je me reposai, et repris conscience par flash avec une sensation de présence, par moment je pus voir un regard, une forme sombre, une chaleur contre moi. Lorsque je me réveillai, on m’apprit que j’étais resté inconscient pendant deux jours complets. J’étais dans le camp de la compagnie du faucon. Puis je vis une jeune fille noire, venir vers moi d’un pas montrant son énervement. Son regard était furibond. Ce regard… le même que pendant ces flashs. Elle me donna un coup là où j’ai été blessé. Elle me lâcha que j’aurai du mourir. Ainsi se déroula ma première rencontre avec Caska. On m’apprit que le chef Griffith lui avait ordonné de réchauffer mon corps en disant que c’était un boulot de femme. Je comprenais mieux son emportement. C’est bizarre je n’ai pas ressentit ce sentiment d’agression quand elle m’a touché. Puis on me dit que le Griffith me cherchait et on m’indiqua où le trouver.
Griffith me stupéfia. Il avait à peu près mon age. Il était svelte, avait des cheveux blanc argent, une attitude hautaine et des yeux bleu par moment semblables à un faucon :
«- Gats je t’ai vu te battre je t’ai vu te battre contre Basu-So. Tu mets ta vie en jeu et tu la joues comme s’il n’y avait pas de lendemain. Donc je te veux.
-T’es homo ?
-Je te veux pour ma compagnie. Nous sommes au début d’un immense parcours et tu pourrais être une pièce maîtresse.
-Et si je refuse ?
-Si tu refuses ?
-Ouais, j’ai tué Basu-So qui faisait partie de ta compagnie : on est toujours ennemi.
-Dans ce cas que proposes-tu ?
-(tirant son épée et se mettant en garde) On se bat et si je gagne, je pars gentiment avec des vivres pour 2semaines
-Et si je gagne ?
-Je me mets à ton service
-très bien, ça ne me pose pas de problème de gagner ce que je veux par l’épée.»

Ainsi commença un combat tout en opposition de style. Il était très rapide et ne me faisait que des blessures légères mais assez nombreuses. Mois j’essayais de le toucher avec mon épée à deux mains, j’augmentai ma rapidité de rage de ne pas pouvoir le toucher. Etant donné que le combat tournait à son avantage, je tentai une feinte : du bout de mon épée, je projetai un peu de terre dans ses yeux. Je pensai pouvoir le toucher ainsi : j’abattis mon épée sur lui de haut en bas. Mais même les yeux fermés il esquiva et se retrouva en équilibre sur le « tranchant » de mon épée. Il mit la pointe de son épée juste en dessous du menton en signe de victoire. Mais c’était sans compter sur ma détermination : j’allais lui montrer comment on utilise une bouche dans une bataille. Je choppai entre mes dents sa rapière. Il était très surpris et j’en profitai pour le faire basculer de la colline en me servant de mon épée comme levier. Mais, emporté par l’élan je roulais avec lui. En bas de la colline, grâce à mon endurance, je me relève le premier et le frappe au visage :
« Alors ça fait quoi se faire frapper, je parie que t’as pas l’habitude de sentir le sang sur ton doux visage ». Puis, alors que j’allais aller sur lui pour le rouer de coup de poing, il arrive à me chopper le bras :
« Si tu bouges, je te démet l’épaule. Maintenant j’ai gagné, tu vas faire partie de ma compagnie. Tu veux que je relâche la prise ou tu veux quand même continuer et dire adieu à ton épaule ?
-Va mourir »
Un crac se fit entendre. »
« -Maintenant tu m’appartiens»
Puis après un temps, Griffith annonça à ses hommes descendus de la colline que je faisais partie de la Compagnie du Faucon sous leurs vivats.

Quelques temps plus tard, à la suite d’une bataille, nous devions enterrer nos morts. A quelque distance de là, on pouvait apercevoir de loin une bâtisse, sans doute un ancien mausolée. Griffith repéra immédiatement ce bâtiment. Griffith, intrigué, voulut s’en approcher. Il avait une allure lugubre. La végétation tout autour était rabougrie. Il émanait de cet endroit une impression de malaise. Cela ne sembla pas émouvoir outre mesure le chef de la Compagnie. Même si on ne sait d’où vient cette sensation, force est de reconnaître que les gravures à l’entrée sont somptueuses même si elles sont effacées en partie par le temps. Les autres n’osent pas rentrer, Caska reste avec les hommes pour les rassurer (ou plutôt Griffith ordonne à Caska de le faire) et je vais avec lui dans ce mausolée. Nous poussons avec difficulté les énormes portes battantes. Il fait sombre et nous allumons une des torches à l’entrée. Les ombres semblaient plus noires que de l’encre. Sur les murs était dessinée une étrange fresque. Un homme avec une figure étrange, déformée et avec des ailes de chauve souris dans le dos avait autour du cou un médaillon en forme d’œuf doré irradiant une lueur verte. Les hommes semblaient s’agenouiller devant lui.
« tu vois Gats :
Cet homme est un démon pour l’ordre Immaculé et l’Empire. En un mot, pour les Sang Dragons. Mais quelle différence par rapport à ces ‘sauveurs‘? Ils soumettent tout le monde par leur pouvoir, technologie, leurs dons divins. Ils vendent de la drogue, tuent ceux qui se mettent en travers de leur route. Si les démons étaient au pouvoir, cela serait il pire ? Je ne sais pas, mais c’est le pouvoir qui permet de dicter les normes. Cette chose que tient le démon dans sa main est visiblement un objet de pouvoir. Je vais le prendre pour qu’il me révèle son pouvoir, ainsi je pourrai dicter ma norme, mes lois dans mon futur Royaume et mon Empire, parce que c’est mon rêve. Et vous qui aurez fait la route avec moi, vous serez hissé avec. Ni les Sang Dragons, ni les autres menaces ne changeront cela. »
Puis il se dirigea plus profondément dans le tombeau. Nous aboutîmes à un mur avec une fresque. Un rayon partait d’une sorte de Soleil Vert [comme tu as parlé de Ligier la dernière fois je me suis dit pourquoi pas le replacer, mais je sais pas si c’est cohérent avec la personnalité] pour atteindre cette sorte d’œuf tenu dans les mains de la créature. Griffith remarqua immédiatement qu’il fallait appuyer sur l’œuf. Le mur se poussa doucement, soulevant de la poussière. Sur un piédestal, se trouvait l’œuf. Griffth prit l’œuf autour duquel était une chaîne en or. La chaîne passait dans l’œuf. Il passait la chaîne autour du cou. Rien ne se passa à priori. Puisque rien ne s’était passé, Griffith, visiblement déçu, garda néanmoins l’objet en espérant que son pouvoir se dévoilerait plus tard. A tout le moins cela lui servirait de porte bonheur : l’objet était en relation avec le pouvoir sur les hommes et c’est ce qu’il cherchait.


Dernière édition par nysaken le Jeu 16 Oct - 21:54, édité 1 fois

nysaken
Admin

Messages : 86
Date d'inscription : 16/10/2008
Age : 44

Revenir en haut Aller en bas

Gats: un gu... prêtre de Sol Invictus bien sûr Empty Re: Gats: un gu... prêtre de Sol Invictus bien sûr

Message  nysaken Jeu 16 Oct - 21:31

III) Age adulte

Deux ou trois années passèrent. La Compagnie du Faucon gagna en membres, attirés par notre réputation et le charisme de Griffith. Pour enfouir son passé et se forger son futur, l’homme dégaine son épée. Griffith m’a rapidement nommé chef de l’escouade de choc [the raider team en anglais qui sert à faire séparer en deux une armée par le centre par exemple, ou à enfoncer un flanc, je sais pas si la traduction est bonne, mais je vais l’appeler comme ça par la suite]. Afin de faire plus de dégâts en mêlée et d’enfoncer plus facilement les armures je me fit faire une deux mains un peu plus longue et surtout plus épaisse. Je m’entraînais chaque jour pour la manier plus facilement. Lors de la campagne qui permit à Griffith d’arriver à son apogée, j’arrivais à la manier aussi facilement qu’une épée normale.

Dans les 100 royaumes, cela faisait plus d’une décennie que le MIDLAND et CHUDA se faisaient la guerre. L’escouade de cavalerie des Moutons Noirs du CHUDA était entrain d’enfoncer les rangs des Tigres Blancs du MIDLAND. Avec Griffith, nous avions entendu que CHUDA avait beaucoup plus d’armée que MIDLAND et disposait de meilleurs conseillers : c’était une occasion. Avec mon équipe je fonçai en tête pour stopper cette cavalerie, suivi d’un peu plus loin par Griffith et de son armée. Ces hommes n’étaient pas si mal entraînés, mais il y eut la surprise : ils ne pensaient pas avoir autant de résistance. Je me chargeai moi-même du chef : après tout mon épée n’était pas si courte que ça comparée à sa lance, il me suffit d’une déviation pour le toucher, même si l’impact au moment de la déviation était plutôt rude. Une fois le chef de la cavalerie tuée, la déroute fut facile. Ce fut une large défaite sans survivant du côté ennemi. Cela nous permit de nous introduire favorablement auprès du roi qui était à l’arrière du champ de bataille.

Griffith su grâce à sa jeunesse, prestance, ses manières et sa beauté naturelle faire sa place assez rapidement. Il était la coqueluche de la gente féminine. Son succès dans les batailles attisait la jalousie des nobles. Alors qu’une partie de notre unité eut « l’honneur » d’accompagner le roi et sa suite à la chasse, Griffith faisait du charme à la princesse Charlotte. Elle avait 16 ans. Caska ne disait rien mais son regard en disait long. Je ne trouvais pas grand-chose d’honorable à faire de la figuration dans cette chasse à cours. Puis Griffith survécut à une tentative d’assassinat : un carreau enduit d’un poison mortel fut tiré sur lui. Heureusement, la flèche se ficha dans le nouveau porte-bonheur de Griffith. Décidément quelle aubaine de l’avoir trouvé ! Notre chef comprit de suite qui lui avait joué ce tour : le général Yushuv de l’armée qui se trouvait aussi être le frère de la reine. Ce dernier ne supportait sans doute pas l’irrésistible ascension de ce roturier. C’est pourquoi Griffith me fit mander un soir dans son bureau. A ma grande surprise il me demanda si ça me gênait d’aller assassiner le Duc Yushuv. Cela était différent de tuer sur le champ de bataille en plus, il ne fallait que personne ne puisse me reconnaître. Je lui répondais qu’il ne fallait pas qu’il se fasse d’état d’âme pour cela : cela allait de toute manière lui servir et c’est ce qui importait.

Le lendemain soir, je me faufilai donc dans la demeure du Duc. Il y avait un des nombreux bals chez le Roi et Griffith pouvait y paraître tout en faisant assassiner le général. Il entraînait son fils son fils à l’épée. Enfin, il se défoulait presque sur lui pour être précis. Curieusement, je ne sais pourquoi cela me rappela les séances d’entraînement avec Gambino. J’éprouvais presque de la sympathie pour ce gamin. Son père ne lui montra aucun signe d’affection et je crus comprendre que c’était habituel. Puis tout s’éteint dans la demeure sauf l’énorme bureau/chambre du Duc où crépitait doucement un feu dans l’âtre. J’ouvris la fenêtre en contre-haut à 3m. Je sautai et le général se retourna. Il se passa un instant de surprise et courut se saisir de son épée. Je l’interceptai sans difficulté et lui fichai mon épée en travers de son corps. Il releva dans un dernier râle ma capuche et dit : « Je vous connais vous travaillez pour Griffith ». Ce furent ses dernières paroles. Il a avait un regard entre la stupéfaction et la colère. Son regard était différent de ceux qui tombent habituellement au champ de bataille. En plus cette personne me connaissait de visage, c’était un peu surprenant. Puis la porte s’ouvrit : mince la personne qui allait ouvrir allait voir mon visage ! Immédiatement je fonçai pour planter mon épée dans son corps. Je ne m’aperçu qu’au dernier moment que c’était le fils du Duc. Je l’avais empalé. Un filet de bave de sang coulait au coin de ses lèvres. Il avait un regard mouillé de larmes et tendait la main comme s’il voulait qu’on lui tienne la main. Son regard implorait. Je lui tins la main pendant qu’il s’endormait doucement dans son sommeil sans rêve, lui procurant ce qu’il n’avait sans doute jamais eu durant toute sa courte vie : un geste de compassion, presque d’amour. Au moins, il n’aura pas eu ce regret avant de mourir. Puis le bruit des gardes dans l’escalier en colimaçon me tira de la contemplation de ce cadavre. Je courus dans leur direction tenant ma capuche de l’autre main pour ne pas qu’on m’identifie et les massacrai dans l’escalier tout en m’enfuyant le plus rapidement possible. Je courut tout en abattant le plus rapidement possible ce qui se trouvait sur mon chemin. On me tira dessus à mon bras non directeur au carreau. Il me fit une profonde estafilade. Je réussis finalement à atteindre les égouts par lesquels je m’enfuit. J’étais blessé et le regard de l’enfant me restait en travers de la gorge. Il me rappelait mon passé et une chape de plomb tomba sur mon moral. Je bifurquais dans les égouts et finit par aller à l’extérieur.
J’allais vers Griffith pour lui faire mon rapport. Sur le chemin, je croisai Caska qui était tout d’abord furieuse que j’aie oublié ma séance d’entraînement avec elle en début de soirée. Puis elle vit ma mine déconfite et aussi ma blessure au bras. Elle voulut me soigner mais je voulus déjà aller trouver Griffith, avant d’essayer de trouver le repos. Finalement nous réussîmes à rentrer dans le jardin du palais du palais. Nous vîmes non loin de là Griffith et la princesse Charlotte discuter. La princesse était assise sur le rebord de la fontaine, couvert par la cape de Griffith. Je voulus le voir immédiatement mais Caka m’en empêcha en me disant que j’allais le mettre dans l’embarras. Elle déchira une manche de sa tunique et me fit un bandage pour mon épaule. Nous surprîmes une conversation entre eux :
« - Merci pour cette soirée. Habituellement je m’ennuie à mourir dans ce type de soirée. Les nobles aiment faire la guerre. Et plus la guerre bat son plein, plus ils font de fêtes. J’ai horreur de la guerre.
Je ne veux pas vous offenser. Mais dîtes moi pourquoi les hommes se battent-ils ?
- On pourrait dire que l’homme a un esprit sauvage et sanguinaire. Ou encore certains disent que les hommes se battent pour que les êtres chers vivent dans la paix et le bonheur.
- des êtres comme ceux qu’on aime ? ‘rougissement et petit gloussement’
- Mais si la personne est vraiment un homme, il se battra pour son rêve. Il fera tout ce qui est en son pouvoir pour que ce rêve devienne réalité. Il vivra toute sa vie durant pour ce rêve. Ce rêve qui lui tiendra chaud au corps et à l’âme. Il ira même jusqu’à mourir pour ce rêve. Je suis parti de rien et maintenant je me tiens devant Princesse Charlotte du MIDLAND… Pardon je m’embarque dans des discutions qui doivent vous ennuyer.
- Non pas du tout. A la chasse vous m’appreniez à souffler dans les feuilles comme un enfant. Vous êtes roturier mais vous avez des manières qui feraient croire que vous êtes noble. Là vous parlez comme un philosophe. Vous êtes quelqu’un d’étrange… »
Un moment passe alors qu’ils se regardent.
« - En tout cas vous avez de la chance d’avoir de si bons amis pour vous aider à accomplir votre rêve.
- Ils ne sont pas mes amis. Ce sont mes lieutenants. Ils sont là pour m’aider à construire mon rêve. Pour moi un ami est une personne qui a son propre rêve. Il fera tout pour le réaliser, même si pour cela il doit me passer sur le corps. Donc ce ne sont pas mes amis. »
Lorsqu’il dit ça, c’était comme si il était au dessus de nous. Je m’en sentis rabaissé plus bas que terre. Je n’eus pas le courage d’aller le voir ce soir là et alla me coucher.


Dernière édition par nysaken le Jeu 16 Oct - 21:53, édité 1 fois

nysaken
Admin

Messages : 86
Date d'inscription : 16/10/2008
Age : 44

Revenir en haut Aller en bas

Gats: un gu... prêtre de Sol Invictus bien sûr Empty Re: Gats: un gu... prêtre de Sol Invictus bien sûr

Message  nysaken Jeu 16 Oct - 21:32

IV) attachements et victoire

Lors de la bataille suivante, nous étions près d’une falaise d’une dizaine de mètre de haut. Il y avait un cours d’eau en contrebas. Griffith et d’autres lieutenants étaient plus affairés sur notre gauche. Nous étions à cheval. J’étais aux prises avec des soldats et Caska avec un lieutenant en face. Il était à la lance et elle à l’épée. Il faut dire qu’après tout, après Griffith et moi, elle était de loin la meilleure combattante. Cependant, quelque chose n’allait pas dans ses mouvements. Elle était beaucoup plus lente et moins concentrée que d’habitude. Alors qu’elle aurait du le battre, elle se retrouva à terre. Immédiatement certains de nos hommes ont tenté de s’interposer mais se sont fait tuer par cette lance. M’étant enfin débarrassé de mes adversaires, je fonce sur l’adversaire pour contrer son cou final à la lance.
« - Bien joué, tu sembles te débrouiller mieux que cette femme. Les femmes n’ont rien à faire sur un champ de bataille. Je suis Adon, lieutenant de cette unité. Ma famille combat depuis des générations et pour te finir tu vas avoir l’honneur de voir ma technique suprême : le tournoiement céleste parfait. »
Puis il commence à faire tournoyer à grande vitesse sa lance en en cercle. Moi, ni une, ni deux, je tape de toutes mes forces sur l’arme elle-même. Je la casse en deux et d’un deuxième mouvement d’épée je fais tomber de cheval ce personnage
«- le tournoiement céleste parfait hein ? »
Puis je me dirige vers Caska qui se relevait. Mais je ne sais pourquoi elle est chancelante. Elle titube et je me penche et la retiens de justesse. Elle venait de perdre conscience.
Cependant ce traître de lieutenant m’envoya une flèche d’une arbalète de poing qu’il sortit d’on ne sait où. Ce petit carreau me déséquilibra assez pour que l’on bascule ! Je me servit de mon énorme épée pour freiner notre chute. Une fois dans le cours d’eau je fis sauter ce qui me restait d’armure. Après un certain temps passé dans l’eau emporté par le courant, nous sortîmes plus loin. Je trouvai une grotte pour nous reposer. Elle était toujours inconsciente et gelée. Je dus la déshabiller : après tout, elle avait fait de même pour moi et je n’avais pas le choix. Lorsque je la déshabillai, je remarquai du sang près de ses jambes: elle avait du être blessée. A tout bien examiner, elle ne l’avait pas été… Je comprenais maintenant mieux pourquoi elle était aussi faible. Mais elle grelottait toujours. Je n’avais pas de quoi faire un feu et de plus on serait repéré. Donc il ne restait plus que la chaleur humaine. Je veillai, pris son corps mince et musclé entre mes bras en attendant qu’elle se réveille. La nuit se passa bien. Je dormi même n’entendant plus aucun bruit. Au matin, nos habits étaient secs et je l’emmaillotai dans nos capes. Quelque temps plus tard, elle se réveilla. Elle était toute surprise. Elle me lança un regard indéchiffrable. Je lui dis que je devais le faire car elle avait froid. Elle me balança tout ce qu’elle avait à portée de main. Je sorti de la grotte et me réfugiai derrière un arbre. Je lui dis que c’est pour ça que les femmes ne devraient pas être sur un champ de bataille : elles sont faibles une fois pas mois et s’enragent facilement. Puis elle balance un poignard dans le troc de l’arbre non loin de ma tête, avant de dire en pleurant qu’elle n’a jamais souhaité être né femme.

Après qu’elle se soit un peu remise de ses émotions (elle était toujours assez faible), elle se mit dans mon maillot. Pour combler le blanc de la conversation, je lui demandai comment elle en est venue à combattre, si elle voulait bien répondre. Après un léger temps d’hésitation elle, commença à me répondre : Griffith. Quand elle était petite, son village était pauvre. Alors ses parents la vendirent à un noble. Le noble voulut abuser d’elle une fois la calèche arrêtée, mais elle s’échappa. Pas très loin mais elle croisa Griffith. Elle avait cru rencontrer un ange. Mais l’aide de cet ange ne fut pas une aide facile. Il lança son épée dans le sol et dit que si elle voulait s’en sortir, elle devait le faire par elle-même. Le noble voyant l’épée voulut s’en saisir, mais elle fut la plus rapide et le noble s’empala sur l’épée avant de lui tomber dessus. Depuis ce jour, elle voulut être l’épée de Griffith. De plus Griffith est très sensible. Elle se rappela un jour où un tout jeune orphelin qui voulait faire écuyer mourut. Cela déprima énormément Griffith. Peu de temps après ils rendirent visite à un noble. Puis la nuit, il lui sembla apercevoir Griffith torse nu depuis un balcon de la chambre du noble. Le lendemain alors que Griffith se lavait dans la rivière, elle lui demanda une explication, après tout peut être qu’elle se trompait et qu’il était là-bas pour discuter :
«- non, tu ne te trompes pas Caska.
- Pourquoi, de toute manière on aurait pu l’avoir cet argent en combattant ! Au lieu de faire ça…
- Oui, on aurait pu avoir cet argent, mais au bout de combien de combats ? 10-20 ? et nous aurions perdus pas mal d’hommes
-Comme cet enfant que nous avons enterré il y a peu ?
- Oui, j’ai donc pris l’argent et maintenant nous pourrons être plus efficaces. Je n’ai aucun remord à ce que mes hommes meurent sur le champ de bataille car c’est leur rêve. Mais de mon côté, je dois tout faire pour qu’ils puissent réaliser leur rêve et moi le mien. ‘Griffith qui se tenait les bras, commence à s’enfoncer ses ongles dans le bras jusqu’au sang’ Non je n’ai aucun remord. Je sais que mon rêve n’est pas un rêve facile et que pour cela, je dois faire beaucoup de sacrifice. Je le savais avant de commencer, mais je continuerai ‘le sang commence à perler dans le fleuve’
»
Puis Caska le prit dans ses bras. Enfin le visage triste de Griffith redevint l’éternel sourire qu’il était. Depuis ce jour, son regard envers Griffith a changé. Le rêve de Griffith est pur et grandiose. Puis elle se tourna vers moi avec des yeux entre larmes et colère. Elle me cria qu’elle ne comprenait pas pourquoi Griffith était si tolérant avec moi et pourquoi il me voulait absolument. Je la laissai tapoter contre mon torse pendant qu’elle me criait ce qu’elle avait sur le coeur. Puis je l’arrêtai en lui faisant signe de se taire. Des hommes du camp ennemi rôdaient. Il était temps de se remettre en route. Nous commençâmes à partir. Elle était toujours assez faible et nous dûmes nous arrêter rapidement. Afin de la faire avancer, je décidai de la piquer au vif. Je lui dis que si elle n’était pas une femme, nous serions déjà loin. Elle s’exclama d’indignation. Puis je rajoutai une couche en lui disant que l’ennemi n’en a que faire qu’elle soit une femme, et que décidément elles n’étaient pas faites pour la guerre. Après m’avoir lancé une œillade assassine, elle fut regonflée à bloc et voulut passer devant. Cela me fit sourire. Puis j’entendit un sifflement : je la plaquai au sol. Nous commençâmes à courir et tombâmes dans une clairière…emplie de soldats, peut être une centaine [dans le manga c’est cent, mais vu les règles de combat c’est peut être un peu beaucoup lol].
« - encore toi ! comme le monde est petit. Moi Adon vais en finir avec toi une bonne fois pour toutes. Tu vas mourir et mes hommes pisseront sur ton cadavre. Pendant ce temps cette femme donnera du plaisir à mes hommes.
- tu ne devrais pas la prendre comme prostituée : elle pourrait te mordre et te l’arracher. »
Je reçu un coup de coude de Caska lorsque j’eus prononcé cette dernière phrase. Une première vague d’une dizaine de mercenaire vint au contact. J’en explosai deux et Caska saisit au vol l’épée. Grâce à cette arme elle put protéger mon dos et se débarrasser de 3 hommes. Puis elle revint dans mon dos. Puis le lieutenant appela un homme très grand en armure complète armé d’un gros fléau. Il n’était pas sans me rappeler Basu-So. Tous les autres mercenaires se sont arrêtés et l’ont laissé passer. Ils voulaient voir le spectacle. Il lança la boule son fléau sur moi et je la déviai. Nous fîmes quelques échanges ainsi avant qu’il ne reprenne son souffle. Puis je dis à Caska de se tenir prête que j’allais créer une ouverture pour elle. Elle voulut néanmoins rester. Alors je lui répondis qu’elle devait retourner près du maître de son épée. Pour moi, tout ce qui m’importait c’était de « manier ma grosse épée » comme elle disait. Je pouvais mourir ici, peut importe, mais elle, elle devait aller retrouver Griffith. Puis l’homme en armure complète et au fléau vint retenter de me frapper. Cependant je me précipitai vers lui, déviai son fléau et planta à un défaut de son armure profondément mon épée. Caska se mit à courir en me disant qu’elle reviendrait avec du renfort. La mort, visiblement, de ce champion d’élite de ce corps coupa les jambes aux mercenaires. Je leur dis que mon épée n’était pas si tranchante que ça et que ça pourrait leur prendre un petit bout de temps avant de mourir. Les mercenaires hésitèrent. Puis Adon leur rappela les décompenses à la clefs, or, voire terres et ils revinrent avec un peu de cœur à l’ouvrage : tant mieux, c’est ainsi que des mercenaires doivent être. Est-ce que je combats pour Caska ? Est-ce pour m’amuser ? Y a-t-il une autre raison ? Peu importe, il est temps de tuer. Un bon vieux massacre, y a que ça de vrai, on se posera des questions après. Tuer jusqu’à ne plus penser.

Le son de mon nom me réveille en même temps que je suis secoué comme un prunier. Je suis faible mais en vie. C’est Caska qui me secoue avec des larmes d’émotion de me revoir en vie. J’étais adossé à un arbre. Je dis à Caska qu’elle ne devrait pas me secouer comme ça que ça fait mal. Puis ils me ramènent au camp. C’est à cause de cet épisode qu’on me surnomma le Tueur de Cent. J’enrage d’être sur une civière. Caska n’arrête pas de s’assurer que je ne tente pas de me lever. Arrivé au camp, le médecin râle :
«-argggghhhhhh. Je ressemble à un vieux chiffon tout rapiécé.
- Tient toi tranquille ! Quel genre d’homme es-tu ? Tu ne devrais pas être conscient après toutes tes blessures.
- dépêches-toi vieil homme.
- De toute manière, vu ce que tu as reçu comme blessures, la campagne est finie pour toi.
- J’irai au combat même si je dois ramper !
- Si tu y vas, je ne peux pas te garantir que tu vives
- Vieil homme, je n’ai jamais entendu parler de garantie à la guerre  »

Le soir, mes blessures me chauffaient tellement que j’avais du mal à dormir. Je pris mon épée et m’en servit un peu d’appui pour me diriger vers un point qui surplombait le camp et me permettait de tout voir. Caska arriva ici tout doucement. Elle tenait quelque chose dans ses mains : c’était un cadeau de Griffith sûrement. Elle me dit que c’était de la poudre de Fae, une poudre capable de soigner très facilement les blessures. Elle m’ôta certains de mes bandages et commença à appliquer comme une pommade cette poudre. La douleur disparaissait au fur et à mesure de l’application !
« -Pourquoi es tu ici ?
- Je voulais voir un peu le camp dans son ensemble. Voir tous ces feux de loin, c’est un peu comme si je voyais la petite flamme des rêves de chacun. Tous ces petits feux pour ne pas qu’ils s’éteignent s’agglutinent autour d’un feu plus gros.
- Griffith
- Oui, Griffith. J’ai trouvé une place ici à mener pendant les combats. Avant de rencontrer la Compagnie, je menais mes propres combats tout seul. C’est grâce à ça que j’ai pu survivre ‘en levant mon épée à deux mains devant moi’. Gaston veut amasser assez d’argent pour ouvrir un magasin. Raynald veut épouser une fille qui s’appelle Lilly mais celle-ci ne veut pas l’épouser tant qu’il est soldat… Moi je n’ai pas apporté ce genre de chose avec moi. Je n’ai pas apporté de petite flamme avec moi. J’ai l’impression d’être juste un voyageur qui s’est arrêté près du feu pour se réchauffer avant de partir.
- … Gats…Tu n’envisages quand même pas de quitter la compagnie ! Il est vrai que nous avons déjà eu pas mal de désaccords mais ….
- vous deux qu’est-ce que vous faites ? on vous attend pour la fête de votre retour. Allez dépêchez vous.
- Merci Gaston, allons-y.

Le lendemain, nous allions prendre le château de Doldrey : le château imprenable. Nous allions être à 1 contre 3. Griffith avait un plan qu’il ne dévoila qu’à Caska et à moi. La personne qui était à la tête du château était arrivé il y a peu grâce à son argent. C’était la même personne avec qui il avait couché pour obtenir des sous lorsqu’il était jeune. Vu son attachement pour les enfants et les éphèbes, il était sûr qu’il enverrait une partie de son armée à sa poursuite dégarnissant le château. Une petite escouade menée par Caska pourrait entrer dans le château et le prendre facilement vu que le pont-levis serait ouvert. Une bonne partie des hommes seraient déployés tellement en confiance devant la supériorité numérique. Le gros os serait le général étranger Boscogne, mais pour cela j’étais chargé de le neutraliser. Le combat s’engagea. Tout se déroula comme prévu mais cela fut âpre. Un contre trois en terrain n’était pas chose aisée pour la plupart de nos hommes. Lors du premier échange, lorsque je rentrai dans le lard avec mon escouade de choc, j’entrechoquai le fer avec ce général. C’était une personne de très haute stature qui avait une arme ressemblant à un intermédiaire entre une hache et une hallebarde. Les deux en quasi simultané nous nous arrachâmes une partie de nos épaulettes. Tout se déroulait comme prévu, mais ce fut difficile pour nos hommes. Au cours de la bataille, je pus me rapprocher du général Boscogne. Je le provoquai en duel au beau milieu du champ de bataille. Cet homme savait vraiment bien se battre et cela me fit penser qu’il était presque plus dur de se battre contre lui plutôt que contre 100 hommes. Nous nous escrimâmes sur nos montures. Et au bout d’un certain temps, il réussit à me faire tomber de ma monture. Mon épée tomba à mon côté. Il s’en alla… pour mieux revenir en chargeant sur moi. Cela me laissa le temps de retrouver mon épée. Lorsqu’il chargea je fis une sorte de roulade près des sabots de son cheval et sautai pour réussir à l’atteindre dans son dos : j’avais gagné. Les soldats furent déboussolés. Griffith hurla aux soldats médusés qu’ils avaient perdu leur château et leur général. En effet un Caska avait réussi car le drapeau du Faucon flottait fièrement. Les hommes qui en face de nous éteint pourtant toujours en surnombre mais s’enfuyaient. Plus tard on retrouva le corps du châtelain avec comme une trace de rapière dans l’œil (sans doute Griffith l’a-t-il tué pour ne pas qu’il ébruite ce qui s’était passé entre eux).


Dernière édition par nysaken le Jeu 16 Oct - 21:53, édité 1 fois

nysaken
Admin

Messages : 86
Date d'inscription : 16/10/2008
Age : 44

Revenir en haut Aller en bas

Gats: un gu... prêtre de Sol Invictus bien sûr Empty Re: Gats: un gu... prêtre de Sol Invictus bien sûr

Message  nysaken Jeu 16 Oct - 21:32

V) fête et départ

Nous revînmes triomphalement au château de MIDLAND tout auréolés de gloire. Le soir même, Griffith allait être adoubé. Nous nous sommes tous faits beaux. Seuls les capitaines et lieutenants allaient pouvoir rentre dans la réception mais qu’importe : nous hommes aussi allaient être à la noce. Cela était bizarre pour nous, sauf pour Griffith tout auréolé de gloire. En tant que capitaine de l’escouade de choc, certaines donzelles voulaient me toucher comme si j’étais un trophée. Leur toucher m’énervait et m’embarrassait. A un moment, une personne dans une robe m’attrapa vivement par la manche pour m’emmener sur le balcon. Je fus tellement surpris : Caska. Elle était tout simplement divine : j’en restai bouche bée. Elle me demanda si cela ne faisait pas trop bizarre et si ses muscles ne ressortaient pas trop sous la robe. Je lui répondit que non et la taquinai en lui disant qu’elle devrait inviter Griffith pour une danse. Elle rougit : elle n’osait pas car elle pensait lui marcher sur les pieds tant cela faisait qu’elle n’avait pas dansé (à vrai dire depuis qu’elle était dans le village). Elle était surprise que je sois là, vu que je n’aimais pas les réceptions. Je lui répondit que j’étais ici pour voir le résultat de tout ce que Griffith avait fait. Puis l’attention se porta près du roi : il allait adouber Griffith pendant la réception. Caska alla de plus près voir ce qui se passait. Mon rôle allait bientôt commencer.

Je me sauvai discrètement de la cérémonie. Pas besoin d’être là pour savoir ce qui va se passer. Je peux très bien l’imaginer. Après quelques temps passés dans la réception, le roi solennellement que Griffith est devenu le Protecteur de MIDLAND. Puis il s’ensuit une foule d’exclamations et de mondanités. Tous ces vautours attirés par le pouvoir vont lui fondre dessus. Cependant le clou de la soirée ne sera pas celui qu’on croyait. Griffith boit une coupe et tombe empoisonné. C’est l’affolement général. L’assassin déguisé en serviteur s’enfuit du château à cheval par la route principale pour s’en aller le plus vite possible et disparaître. C’est là que je l’attendrai et que j’exaucerai son vœu de disparition. Ah, le voila. Il est tout surpris en plus de voir quelqu’un à cette heure sur le chemin. Au moins tu ne seras pas mort empoissonné ni d’un coup dans le dos l’ami. Maintenant il est temps de rejoindre Griffith pour la petite sauterie de la reine. En effet, un groupe de nobles était jaloux de la montée de Griffith. Ils ne supportaient pas la montée de Griffith au pouvoir, ni le fait qu’il soit roturier à la base. Quelle ne fut pas notre surprise de découvrir que la Reine et le Premier Conseiller figuraient dedans. J’arrive sur les lieux : tout est encore sombre. Voila Griffith qui arrive enfin. Il faut dire que c’était ingénieux de remplacer le poison qui tuait par un poison qui donnait l’apparence de la mort. Mais bon, ça prend du temps de sortir de cet état, par contre les personnes qui regardent ça ne peuvent soupçonner que ce soir Griffith va éliminer certains de ses détracteurs. La maison dans laquelle ils se sont rassemblés commence à cramer. Quelle ne doit pas être leur tête en constant que leurs issues sont bloquées. Ils sont sur le balcon du 3ème étage.
« - Griffith…
- Et bien, chère Reine quelle joie de vous voir une dernière fois. Le mort et la future morte se rencontre.
- Mais vous étiez…
- Oui j’avais cette apparence : c’est fou que qu’on peut faire avec les poisons de nos jours
- Pitié, aidez-moi, j’y suis pour rien, c’est la Reine et le Premier Conseiller qui ont tout manigancé. Pitié
- Vous avez l’habitude de faire vos manigances de loin, dans votre fauteuil. Mais ceci est une guerre…
- Griffith, un simple roturier comme vous, tenter de m’assassiner : je ne vous pardonnerai jamais, Griffiiiiiiiiith ‘une partie du pan du toit leur tombe dessus’
- dans une guerre, qui différenciera le corps d’un noble de celui d’un paysan. Ceux qui gagnent survivent, les autres meurent. ‘Griffith dénoue le ruban qui gardait attaché ses cheveux puis se retourne vers une plus petite silhouette qui était dans l’ombre’
- Eh bien, Premier Conseiller, qu’est ce que cela vous fait de trahir vos compagnons
- Je n’en ai que faire : rendez moi ma fille.
- Elle se trouve à une 30 aine de mètres sur un cheval. Je ne tiens pas à ce que nous nous combattions à l’avenir donc oublions cette histoire et repartons du bon pied. ‘Griffith fit son sourire enfantin devant un Premier Conseillé terrifié. Néanmoins ils se serrèrent la main et il alla retrouver sa fille.’
- Tu ne crois pas que tu aurais du le tuer pour être sûr ?
- Je crois qu’il a eu assez peur. Et si jamais il tente quelque chose, nous aviserons.
- Au fait, tu as vu ? Caska porte une robe ce soir. Elle est craquante dedans.
- C’est pas vrai ?! Faudra que je la complimente alors. Allez, il est temps de rentrer pour arrêter de faire s’inquiéter le reste de la Compagnie. »

Il y eut bien sûr des effusions lorsque tout le monde s’aperçu que Griffith était bel et bien vivant. Ah, c’était bien de finir sur des notes de joie. Pour moi la campagne était finie. J’allais me coucher pour partir tôt le lendemain. Je détestais les adieux. Je fis mon baluchon et sans un regard commençai à partir. Lorsque j’entendis mon nom appelé derrière moi. Et mince, on m’a vu. C’était Caska. Elle se doutait que j’étais entrain de partir et voulait me retenir. Après quelques palabres, j’acceptai de discuter une dernière fois avant de partir avec mes potes mercenaires. Je restai la matinée à discuter avec Gaston et les autres. Je leur dis que je voulais aller chercher quelque chose uniquement pour moi maintenant qu’on a réalisé cette ascension sociale. Gaston me demanda pourquoi je n’emmènerais pas Caska. Je répondit que Caska était une superbe combattante et une femme sur laquelle on peut compter sur le champ de bataille ce qui est super rare. Il me répondit que cela ne répondait pas à la question. Mais Caska appartenait à Griffith, c’est après lui qu’elle en avait. Une fois tout ceci dit, nous nous dirigions vers la sortie de la ville où ils me diraient adieu.
Arrivé là-bas, quelle ne fut pas ma surprise de voir Griffith parmi les autres. Il était bien habillé avec son espèce de rapière au côté. Je leur dit au revoir à tous et commençai à partir. Mais Griffith se mit en travers de mon chemin et dégaina son épée. Je supposai que l’on ne pouvait simplement se dire au revoir. Caska se mit entre nous et nous dit qu’il ne fallait pas qu’on se batte, qu’on était amis, etc... Mais ce qui a été pris par l’épée ne peut être regagné que par l’épée : c’est la loi des mercenaires. Je dégainai mon épée et me mit en garde. On écarta Caska. Tout ne se jouerait qu’en un coup. Je n’avais aucune animosité contre lui, mais je ne voulais pas non plus être avalé par son rêve. Ses yeux, semblables à ceux d’un faucon me dardaient. Cependant je devais échapper à son emprise. Une feuille tomba sur le sol : ce fut le signal. Il se précipita vers moi. Je levai mon épée des deux mains. Il s’était placé instinctivement en dessous de moi pour parer et contre attaquer dans le même mouvement. J’abattis mon épée avec violence sur son arme et la cassai en deux. Puis je m’arrêtai à quelques centimètres de son crâne. Il était tout surpris que son arme lui fasse défaut. Il tomba à genoux sous le choc. Je rengainai mon épée dans mon dos, pris mon baluchon et dit un simple « au revoir » à tout le monde. Caska cria mon nom mais je ne me retournai pas.


Dernière édition par nysaken le Jeu 16 Oct - 21:52, édité 1 fois

nysaken
Admin

Messages : 86
Date d'inscription : 16/10/2008
Age : 44

Revenir en haut Aller en bas

Gats: un gu... prêtre de Sol Invictus bien sûr Empty Re: Gats: un gu... prêtre de Sol Invictus bien sûr

Message  nysaken Jeu 16 Oct - 21:33

VI) retour, délivrance

Je me baladais un peu partout. Je gagnai même un ou deux concours donnés par des nobles ce qui me permit de m’assurer un petit pécule. Trop souvent, les hommes en face de moi étaient des bourrins finis qui ne savaient que taper fort pour envoyer balader l’arme au loin mais sans aucune finesse dans le combat. Cela suffisait pour gagner contre des amateurs, mais pas contre moi. Je trouvai au cours de mes pérégrinations un bon forgeron retiré du nom de Godo. Il vivait seul presque en ermite avec une petite fille qu’il avait adoptée du nom d’Erica. Elle contrastait avec lui par sa joie de vivre. Godo forgeait du soir au matin la plupart du temps pour son seul plaisir. Mais il vendait de temps en temps ses créations et acceptait néanmoins les commandes qu’on lui faisait. Je testai ses épées et je m’entraînais chaque jour. Je faisais le point sur ma vie. Godo disait qu’il aimait forger car quand il tapait sur le métal et qu’il voyait les étincelles, c’était comme si sa vie surgissait par instant. En comparant avec mon mode de vie, je me demandais si pour moi le choc des épées qui se croisaient ne jouait pas le même rôle pour moi. Il est étrange que malgré nos natures taciturnes nous nous entendions bien. Erica m’aimait bien aussi. Je restai un an ainsi. Le rythme des entraînements ponctua ma vie. Je n’avais toujours pas trouvé de véritable sens à ma vie mais j’aimais m’entraîner et progresser. De plus Godo était plus tranquille lorsqu’ Erica allait jouer dans la forêt. Un jour, un noble vint passer commande sur les coups de midi. Il dit qu’il avait une commande à passer pour équiper une armée pour combattre le MIDLAND et que si Godo acceptait il allait être riche. Je lui dit qu’avec les personnes à sa tête cela risquait d’être difficile. Il me répondit qu’en ce moment une partie de l’armée de ce pays est pourchassée et qu’il s’agissait de la…Compagnie du Faucon !! J’empoignai par le col cette personne pour qu’elle me dise sur le champ ce qu’est devenu leur leader. Il me dit que leur leader était une femme noire : Caska. Lorsque je sus cela je me dépêchais d’aller voir ce qui se passait. Je me mit prestement en route et ‘empruntai’ un cheval.

Lorsque j’arrivai une armée, inférieure en taille aux restes de l’armée du Faucon, attaquait. Je me fendit un passage derrière les rangs ennemis pour arriver au coeur. Ils encerclaient le camp et avaient balancé des traits enflammés sur les tentes. Caska avait trébuchée et était à terre. Un soldat ennemi allait l’avoir. Mais j’arrivais et poussai ce soldat dans une des tentes en flammes. Elle fut toute surprise de me voir. Je lui dis d’un sourire qu’en tant que leader elle devait se lever et je fonçai débusquer le leader adverse. Elle se releva et rattroupa ses hommes, donnait des directives. Je fonçai vers le leader ennemi qui ne penserait pas que cela tourne comme cela. Il était peut être fort en tactique mais faible en combat. Avec les restes de la Compagnie du Faucon, nous quittâmes les lieux. Puis on m’expliqua que la nuit où j’étais parti, Griffith essaya de charmer dans sa chambre la princesse de MIDLAND, mais se fut cueillir à la sortie. De ce fait, sa Compagnie allait être démantelé. Pour cela, ils les firent tomber dans un guet-apens où ils se firent tirer comme des lapins par les archers. Là c’étaient les rescapés. Plus certains qui sont revenus alors qu’ils avaient fini la campagne. Ceux qui étaient là faisaient partie de la Compagnie jusqu’à l’os. Ils tiennent depuis un peu plus d’un an Griffith dans les geôles. Caska voulait me parler une fois qu’elle aurait donné certains ordres.
Une demi heure, une heure plus tard nous nous trouvions non loin d’un ravin d’une dizaine de mètres avec une rivière en contrebas. Elle me tournait le dos et sans mot dire elle dégaina et essaya de me frapper. Je fus surpris car en plus au vu de sa qualité de frappe elle était sérieuse. J’eus à peine le temps de dégainer et contra avec mon épée encore dans son fourreau en partie, en me mettant de côté. Je lui demandai pourquoi. Tout en ferraillant elle me reprocha d’être parti, mais aussi que j’avais rendu Griffith faible. Griffith comptait sur moi et j’étais son arme maîtresse. Mais je lui rétorquai que c’était Griffith et qu’une chose comme mon départ ne pouvait l’atteindre. C’était comme un caillou gênant sur la route. Elle tenta de me frapper au torse et je ne me défendis pas. Cela me causa une égratignure au torse. Elle était incrédule et disait que j’aurai du l’éviter sans souci. Je lui demandai ce qu’elle croyait véritablement ce que j’aurai du faire. J’ai tout simplement fait ce que je jugeai meilleur pour moi, à savoir ne pas être noyé dans son rêve et c’est tout. Elle se désengagea de la mêlée et lâcha son épée. Elle raconta en pleur qu’elle savait tout ça. Qu’elle avait espéré être l’épée de Griffith mais que cela ne pouvait se faire car j’occupais sa place auprès de Griffith. Elle ne pouvait être la femme de Griffith car il devait courtiser la Princesse pour accéder au trône. Elle ne pouvait être quelqu’un de spécial, ni être une femme. Elle était fatiguée de cette vie et se laissa tomber en arrière… Immédiatement je fonçai, me jetai à terre et l’attrapai au niveau du bras. Un peu de sang provenant de mon torse lui alla sur ses yeux fermés, mais je la tenais fermement. Je la remontai sans trop de souci et je la houspillai en haussant le ton de ne plus jamais faire cela. Elle pleura et se jeta contre moi à mon grand étonnement. Elle me dit en larmes que j’étais un idiot qui se faisait toujours blesser à cause d’elle, tout en touchant la blessure qu’elle m’avait fait au torse. Je lui séchais ses larmes et nous nous embrassâmes. Nous exprimions enfin une chose qui restait en suspens entre nous depuis trop longtemps.
C’était la première fois pour Caska et moi, et nos premières fois tout court. Lorsqu’elle se dévêtit elle semblait presque honteuse. Elle dit que ses cicatrices faisaient affreuses sur son corps. Mais je lui répondit qu’elle étaient le signe que le Dieu des batailles veillait sur elle, et que personne ne se ferait faire autant de cicatrices pour un mensonge ou quelque chose auquel on ne croyait pas. Alors je m’approchais d’elle et elle me demanda d’être doux avec elle car on lui avait dit qu’au début c’était difficile pour les jeunes filles. Je la saisit et la prit. Puis au bout de quelques fois, tout en accentuant la vigueur de mes coups, un voile me vint devant les yeux. Je me revit lorsque je fus prit par le soldat auquel m’avait vendu Gambino. Je devais l’étrangler, l’empêcher avant qu’il ne me fasse davantage de mal. Gambino, excuse moi de t’avoir tué. Je recouvrai mes esprits au sol, Caska se massait le cou. J’arrêtai de pleurer. Je lui tournai le dos pour sécher mes larmes.
« - Qui est Gambino ?
- C’était mon père…oui j’ai du le tuer. Pourquoi après toutes ces années, et tous ces morts, je ne comprends pas.
- Gatsu …
- ‘commençant à remettre ma chemise toujours dos tournée’ désolé, malgré que ce soit ta première fois j’ai tout ruiné. Je te repaierai ça lors de notre prochaine bataille
- Gatsu ‘tout en enlaçant mon dos’, maintenant que tu as vu mes blessures et que j’ai vu les tiennes, j’ai l’impression que nous sommes à égalité. ‘tout en m’embrassant dans le cou’
J’ai envie d’avoir une cicatrice de toi à jamais sur mon corps. »
Et ainsi nous fîmes l’amour pour la première fois. Et avant de dormir je me résolus et lui en fit part : une fois Griffith de nouveau à la tête, j’emmènerai Caska avec moi.

Le lendemain, elle m’exposa le plan. Il y avait un passage secret qui mène au château dans la tour où est enfermé Griffith. Nous allons y aller en groupe de 4 personnes pour être discret. Nous allons avoir en plus de nous Judeau un très bon jeteur de couteaux et Pippin une montagne de muscle, au cas où Griffith ait du mal à marcher vite. Nous empruntâmes le passage et trouvâmes sans difficulté Griffith : il était à la dernière cellule de la prison. Nous avions descendu un immense escalier en colimaçon. La porte de la prison n’était même pas fermée. Nous vîmes un semblant de corps dans el fond de la cellule mal éclairée. Je me penchai sur ce corps famélique. Je n’arrivais pas à reconnaître son corps. J’étais incrédule. Les tendons des poignets et talons avaient été sectionnés, il n’avait plus de langue. Sa tête était dans un casque ou plutôt une gangue de métal qui s’ouvrait à l’arrière. Je regardai avec horreur sa tête brûlée sur toute une face et défigurée. Ce n’était pas possible. Griffith me reconnu et enserra ma main avec son coude vu qu’il ne pouvait plus serrer les poignets. Je remis sa gangue. Il n’avait plus non plus son porte bonheur. Caska voulu le voir de plus près et l’examiner elle aussi. Dans la pénombre elle ne distinguait que faiblement son corps. Mes yeux pleuraient de ce qui avait été fait à Griffith. Je lui hurlai de reculer. Puis al porte du cachot se referma. Un être difforme apparut dans l’encolure de la porte :
«
- vous êtes des idiots. Tout le monde sait que vous êtes là. Il y a des gardes partout. Vous allez tous finir comme lui. Et croyez moi, je m’occuperai bien de vous.
- Réponds, c’est toi qui lui a fait ça ?!
- Bien sûr. C’était extraordinaire. Je n’avais jamais eu à travailler avec un matériau aussi fin. D’ailleurs je me suis gardé ça en souvenir. ‘Il montre une langue dans une sorte de cristal monté en pendentif’. Ca m’aura coûté cher mais je voulais immortaliser ça.
‘je dégaine mon épée’
- Idiot cette porte est large 2 fois comme une porte normale tu ne pourra pas l’entailler
‘ Je charge la porte, la défonce et empale le tortionnaire. Il gémit de douleur, je prend un couteau à ma ceinture et lui coupe d’un geste la langue’
- Qu’est ce que tu dis ? J’t’entends pas. »
Je le jetai dans le vide de l’escalier en colimaçon dont je ne voyais pas le fond. Des carreaux ricochèrent à mes pieds. Je voyais les arbalétriers mais surtout quelques hommes d’armes non loin. Je dis aux autres de me suivre et je courus vers les hommes d’armes que je transperçai aisément ou jetai dans le vide. Je m’en gardai un au bout de mon épée qui me servit de bouclier contre les archers. Comme ça, nous montions l’escalier en colimaçon. Arrivé en haut, je repris mon souffle. J’étais gaugé de sang. Je tombai nez à nez avec un cheffaillon et sa quarantaine d’hommes qui s’apparentaient plus à des gardes en armure. Nous chargeâmes devant ces pleutres. La moitié prit rapidement la fuite. Le reste ne fut qu’une formalité. Nous reprîmes le passage et nous enfuirent. Nous allâmes retrouver les autres au campement qu’ils devaient avoir dressé près d’un point d’eau. Nous ne savions pas comment leur annoncer la nouvelle à propos de Griffith. Nous leur disions qu’il devait se reposer et que nous aviserions au matin. La fin de la nuit fut dure mais nous étions épuisés.


Dernière édition par nysaken le Jeu 16 Oct - 21:51, édité 1 fois

nysaken
Admin

Messages : 86
Date d'inscription : 16/10/2008
Age : 44

Revenir en haut Aller en bas

Gats: un gu... prêtre de Sol Invictus bien sûr Empty Re: Gats: un gu... prêtre de Sol Invictus bien sûr

Message  nysaken Jeu 16 Oct - 21:36

VII) éclipse et début d’exaltation

Au matin, en me levant j’entendit un chariot filer. La lumière n’était pas très importante, même pour une période de calibration : nous allions avoir droit à une éclipse. Griffith était aux commandes ! Les chevaux étaient emballés. Mais elle n’alla pas loin. La carriole fit une embardée et projeta Griffith dans l’eau. Il ressorti un peu plus loin et était accroché à une branche. Nous nous approchâmes de Griffith. Il était de l’autre côté de la berge, affalé dans les herbes et branchages. Il poussait des grognements qui ressemblaient à un rire. Nous étions médusés. Dans une de ses mains brillait une chose étrange : son pendentif porte bonheur. Du sang perlait du bras de Griffith et de l’espèce d’oeuf semblait couler du sang. Puis une sorte de visage sembla se dessiner qui pleurait des larmes de sang. La bouche s’agrandit et se mit à crier. Ce cri nous figea sur place. Une sorte de grand dôme à lumière verte se dessina tout autour de nous. Un grand soleil vert semblait se dessiner dans le ciel. Ce dôme était immense. Tous ceux de notre armée était dedans. Le sol ne semblait plus être fait d’herbe, mais d’une matière rouge semblable à une peau. La rivière semblait avoir disparu. Griffith n’était qu’à peu de nous. Puis une sorte de bras géant se dessina dans le sol et souleva Griffith à 10m de hauteur : il était tout entier dans la paume de la main. Quatre autres bras se dessinèrent et des fumées se formèrent au niveau de la paume. De même à la périphérie du dôme et à l’intérieur des silhouettes monstrueuses et difformes apparaissaient. Certaines étaient plus petites qu’un homme, d’autres plus grandes que 3 ou 4, certaines tentaculaires ou insectoïdes, d’autres avec des aspects humains. Il y avait en particulier sur les 4u autres mains : une sorte de quelette avec immense cortex en robe de cérémonie, une femme trop séduisante pour être humaine avec des ailes de chauve souris dans le dos tout nue, une espèce de ver à tête humaine sauf que la bouche prend la moitié du visage et que le reste est tout arrondi, une sorte de humain tout dodu avec un air de faux jeton sans jambe qui flottait avec des orbites vides et noires. Le squelette parla :
« - Griffith, tu nous as appelé. Tu veux devenir plus qu’un simple humain, mais ton cœur et ton âme l’est toujours. Pour dépasser ce stade et faire en sorte que notre seigneur Ligier t’accepte, tu dois faire un sacrifice. Tu dois donner une chose à laquelle ton âme humaine tenait énormément. Tel que tu es, ton dessein ne peut plus se réaliser. Tu ne peux même plus tenir debout. Si l’homme ne peut le réaliser alors la magie des Yozis est là pour dépasser cela et changer le destin qui lui était assigné. Tu as déjà fait d’énormes sacrifices pour arriver ici. Pense à toutes ces victimes parmi tes hommes, ils se sont tous sacrifiés pour ton rêve. Les hommes ici présents sont là pour faire de même. ‘nous criions mais ils ne semblaient pas nous entendre’
Change ton destin, lie les à ta destinée. Pour cela, il te suffit d’un geste, un seul, qui est de tendre tes bras vers le soleil vert et de penser « seigneur Ligier, exaltez ma personne au-delà de l’humain que je vous serve et continue mes rêves ».
‘Griffith leva ses bras vers le soleil après nous avoir jeté un dernier regard.’
Qu’il en soit ainsi. Que se nouent les liens de la destinée et que le banquet commence. »
Alors une boule de lumière fusa du soleil vert. De cette boule jaillit un symbole en l’air. De ce symbole, jaillit une multitude de traits de lumière qui nous frappa tous comme nous marquer au fer rouge de ce signe. La boule grossit et enveloppa Griffith tout entier. Les monstres commencèrent à s’agiter et à foncer sur nous : c’était le signal de la curée.

Malgré la peur des hommes Caska essaya néanmoins de les maintenir en formation : quelle femme. J’étais furieux que Griffith nous ait trahis. Je me précipitai vers les monstres ivres de fureur. Je ne prêtai pas attention aux autres. Ces monstres étaient là pour nous tuer, et bien moi aussi ! Saloperies. Tous ces cris de nos hommes comme jamais ils ont hurlés. A peine finie un monstre qu’un autre se représente. Sur un, je casse mon épée. Qu’importe j’enfonce ce qui reste jusqu’à la garde et j’arrache sa corne pour m’en resservir d’arme. Tous ceux ce que connaissais vraiment : sales putains j’aurai votre peau. La peur et la haine ont à peine le temps d’arriver à moi, il faut tuer ou se faire tuer un point c’est tout. A un moment, je me trouve en face d’une scène où je vois qu’ils cherchent à s’occuper de Caska avec leurs membres difformes. Cette fois, une fureur sans nom arrive jusque dans mes veines. Un monstre arrive à chopper mon bras gauche : m’en fou, je vais le couper pour arriver à elle. Puis je suis plaqué au sol par une masse que je ne vois même pas.
« - Bienvenue parmi nous, Femto Exalté des ténèbres. Grâce à ces sacrifices vous avez pu renaître. »
Le soleil vert ne brillait plus au dessus, mais le dôme gardait sa teinte verte. Je vis un Griffith transformé. Il avait un corps avec des ailes dans le dos, une musculature qu’il n’avait jamais eu, des flammes vertes à la place des yeux, des excroissances sur les avant bras. Il se dirigea vers Caska. Et il la viola devant mes yeux. Je voulais bouger, ivre de rage, mais je ne pouvais rien faire. L’image de Caska violée fut la dernière de mon œil gauche avant qu’une griffe ne le perce. Une aura verte brillait autour de Griffith.
« -quelle beauté ‘s’exclama la femme à la beauté démoniaque en un sanglot’. Il y a toute l’humanité ici. Désir, haine, amour, trahison. Regardez avec quelle légèreté il lui caresse ses seins. »
Puis une masse violette cassa une partie du dôme et alla sur le squelette au gros cerveau. A ce moment un rayon de lumière me frappa et les créatures sur moi s’écartèrent. J’entendis une voix et vis un être qui dégageait une impression de sérénité et de puissance à quatre bras tout auréolé de lumière dorée.
« Propage ma lumière où que tu sois et pourfend les créatures des Ténèbres ». Puis je repris conscience tout auréolé de lumière. Je revoyais et mon bras avait repoussé. Caska était toute proche et Griffith semblait aveuglé dans un coin. La vengeance se ferait tôt au tard mais pas ici : je devais fuir avec Caska pour revenir le buter avec des armes dignes de ce nom et lui non entouré d’autant de créatures. Je pris Caska dans mes bras. Un filet de bave coulait le long de son menton, et ses yeux regardaient dans le vague. Les démons étaient surpris et apparemment la lumière autour de moi leurs faisaient peur. Je pris Caska sur une épaule et pris une épée au sol d’un de mes défunts compagnons. Je courus tout ce que je pus. Un ou deux démon se dressèrent devant moi mais je les tapai à ma grande surprise plus rapidement que je ne l’avais jamais fait. Une autre masse violette descendit au milieu d’autres démons. Cela causa une certaine panique. Un de leur chef se faisait attaquer et une autre de ces formes assez fortes était là aussi parmi eux. Je fonçai dans l’ouverture du dôme. Les démons ne nous suivirent pas. Nous étions libres mais marqués à vie dans notre chair comme dans nos âmes.


Dernière édition par nysaken le Jeu 16 Oct - 21:50, édité 1 fois

nysaken
Admin

Messages : 86
Date d'inscription : 16/10/2008
Age : 44

Revenir en haut Aller en bas

Gats: un gu... prêtre de Sol Invictus bien sûr Empty Re: Gats: un gu... prêtre de Sol Invictus bien sûr

Message  nysaken Jeu 16 Oct - 21:36

VII) suite de l'exaltation

Je m’enfuis le plus loin possible. Je constatai avec une profonde amertume qu’elle n’avait plus sa raison. Elle ne me reconnaissait pas. Elle avait à peine la maturité d’un enfant de 5 ans et ne pouvais plus parler. Caska vers la fin de la nuit suivante se leva, ce qui me réveilla, et accoucha d’une forme viciée de bébé. Je voulus l’écraser, mais elle se jeta sur moi pour m’empêcher de le tuer. Comme il était presque le petit matin, l’aurore se leva et un rayon de soleil fit s’évanouir ce simulacre de bébé. Elle était triste que ce petit être ne fût plus là et pleura toute la matinée. Je décidai de retourner voir la seule personne qui m’avait aidée ces derniers temps : Godo. J’arrivai chez lui. Je lui troquai mon épée de soldat contre une de ses épées. Erica s’entendait bien avec Caska. Elles s’amusaient bien. Je brûlais d’une haine incroyable. J’avais besoin de m’entraîner. Je devais saisir ce qui se passait. Cette lumière autour de moi, la manière de déclencher des nouveaux pouvoirs. Je devais me rendre à l’évidence j’étais devenu un anathème. Mais ce n’est pas les fariboles que les Sang Dragons nous content : je servais un dieu qui m’a donné les pouvoirs de m’en sortir et de cramer ces ordures de démons et autres conneries. Ce Dieu ne m’a pas demandé de détruire Création et les autres créatures qui y vivent : bien au contraire. Il ne m’a rien demandé d’autre qu’on bon vieux massacre de cette pourriture de Création. C’est tout ce que je demandais, je lui en suis reconnaissant. En exécutant ma volonté (et même tout court), je fais la sienne en même temps : ça me va. Je m’entraînais avec mes pouvoirs afin d’expérimenter mes nouveaux pouvoirs. J’allais loin afin que Godo et Erica ne voient pas, ce que j’appris plus tard qui s’appelait, une bannière. Je continuai sans relâche mon entraînement, tant à l’épée qu’avec mes nouveaux dons.

Un soir, alors que je rentrais, j’aperçu une sorte de coureur tout encapuchonné de noir. Curieux je le suivis pendant une journée. L’endroit où j’arrivai était une immense demeure. Une impression de mal être s’empara de moi. L’air lui-même semblait être de couleur sombre et les odeurs se rapprochaient un peu de celle des cadavres. Je devais être arrivé dans un endroit propice aux créatures que je dois tuer. Le coureur allait plus vite que moi et semblait ne pas se fatiguer. Aucune importance j’avais en gros sa direction et elle me permit de trouver cette demeure. Je vis ce coureur déposer le pli à l’entrée et repartir. L’endroit semblait plutôt désert. Peut être est-ce une opportunité de semer la zizanie dans le camp ennemi? J’attendit 1/2h et fonçai à l’entrée. Deux espèces de fantômes de guerrier se manifestèrent. Je matérialisai mon aura pour faire peur et mal à ces créatures. Elles attaquèrent quand même : tant pis pour eux. J’utilisai mes nouveaux dons pour me débarrasser rapidement de ces choses. Puis je rentrai à l’intérieur de la demeure. J’étais dans un hall d’entrée. 2 escaliers (un à droite et un à gauche) montaient à l’étage. Il y avait des portes au rez-de-chaussée. J’entendis du bruit à l’étage. Je me ruai vers le bruit avec mon aura sortie, me procurant plus que suffisamment de lumière pour y voir. J’ouvris une porte et tombai nez à nez avec un humain au teint pâle et deux autres fantômes que je négociai sans autre forme de procès. L’humain se tenait tapis en grelottant. Peut être allait-il se montrer utile. Je lui sommai de se présenter et de me dire où il était. Il bégaya qu’il s’appelait Snitz et que je me trouvais dans une demeure du domaine du Flâneur, que son maître n’allait pas tarder à revenir et que je le regretterai. Nullement impressionné (mais un petit peu plus pressé quand même au cas où, pour pas non lus combattre à un contre énormément), je lui demandai de me donner une seule et unique raison pour que je le laisse en vie. Sur le coup, il avait tellement peur qu’il ne sut pas quoi faire ni répondre. Je m’approchai de lui et fit semblant de me préparer à lâcher mon coup sur lui. Il trembla, mais prit la parole : il me dit que dans cette demeure, au plus profond, il existait une arme pour les êtres comme moi. Son maître ne savait pas qu’il savait, mais il était prêt à me céder l’arme en échange de sa vie. Je lui dit que s’il me montrait l’arme je lui laisserait la vie sauve. Il me demanda quelle garantie il avait, je lui répondit celle de ne pas mourir à l’instant. Il me mena dans les sous-sols. J’étais toujours éclairé par mon aura pour le suivre. Il déclencha un piège avec une flèche que j’esquivai de justesse. Je lui mis la pointe sous la gorge et lui dit qu’avec un coup comme celui-ci il était sûr d’y passer. Il déclencha une porte secrète dans les soubassements et je pus voir une superbe épée plus grande que moi. Elle était comme faite d’or et reflétait de manière agréable mon aura. Je la pris. En l’empoignant, une impression familière se fit sentir et j’eus comme un flashback. Je savais, je ne sais comment, ce qu’il fallait faire pour lier l’arme à mon âme. Je n’avais néanmoins guère le temps de m’attarder ici. Je regardai le petit être qui se terrait dans son coin. Je le remerciai tout d’abord et le transperçai ensuite. En guise de réponse à son râle, je lui dis que les serviteurs des Ténèbres devaient mourir et lui souhaita de trouver un meilleur maître dans une autre vie.

Je repartit de là avec l’épée sur le dos, la portant sur mon dos difficilement. Dès que l’endroit fut plus propice et que je quittai ces terres maudites, j’exécutai ce rituel. Cela me permit de porter l’épée. De retour à la chaumière de Godo (qui commençait à ses poser des questions sur ma survie), celui-ci était surpris de voir une telle épée mais aussi la facilité avec laquelle je la maniai. Je lui dit que je ne me l’expliquai pas non plus. Il me dit qu’il avait vu aussi des Sang Dragons manier pareil engins et que de ce fait il se posait davantage encore de questions. Il voulut l’examiner et put à peine la soulever. En testant sa solidité, il se dit qu’avec sa forge, il arriverait à peine à la faire chauffer, mais certainement pas à travailler ce métal. Je restai encore quelques jours et me découvrit des affinités avec cette gigantesque épée, j’essaierai de trouver des tactiques pour utiliser cet énorme gabarit à son potentiel maximum. Je remerciai encore Godo pour son aide et entrepris de trouver quelqu’un ou quelque chose pour tenter d’aider Caska.
Nous parcourûmes bien du chemin. Un jour, nous tombâmes sur un lieu étrangement reposant. Caska semblait se calmer dans ce lieu. Un être se matérialisa. Immédiatement je sortit mon épée pour me mettre en garde et fit briller mon aura.
« - Elu du Soleil, pourquoi es tu venu ici ? Qu’es tu venu faire en ce lieu ? Pourquoi en troubler la quiétude ?
- Je suis ici car j’aimerais soigner cette femme et apparemment ici elle va mieux. Je veux rester.
- Pourquoi sors tu ton épée ? Inutile de se battre. Nous pouvons très bien nous apporter mutuellement sans combattre. Je suis Hui-Yu-Yang. Je peux peut être étudier le mal de cette femme en échange de services. Tu sembles savoir te battre. Je sais aussi mais n’aime guère le faire. Sois le bienvenue ici avec cette femme. J’ai fort à faire ici et je détiens quelques bribes de connaissance que tu apprécieras sûrement. Mais rien n’est gratuit. »
C’est ainsi que débuta ma relation avec cet esprit. Il m’apprit nombre de choses. Il m‘apprit entre autre sa propre langue : celle de tous les esprits. C’était du donnant-donnant car il ne voulait pas non plus trop me faciliter les choses, et je n’aimais pas non plus être l’invité permanant. Je tuai certaines choses gênantes pour lui. Lors d’une mission où je du tuer(ou plutôt devrais-je dire bannir) un élémentaire, je trouvais ma cotte de maille avec un poinçon en forme de phénix dans le col [pour le petit clin d’œil , mais si tu as une autre idée de poinçon qui t’arrange hésite pas] . Après avoir longuement étudié, il m’annonça, dépité, que l’esprit de Caska avait traumatisé par un évènement grave et qu’un contact avec une magie qui sans doute n’appartenait pas à Création avait agit de manière irréversible sur elle. J’étais en rage. Je n’avais qu’une idée en tête : anéantir ce qui a causé cela à Caska. Je fis un pacte avec Hui-Yu-Yang. En échange de derniers services (mis sous un pacte), il me donnera le noyau gemme pour que je régénère plus vite mon énergie vitale étant loin, et lui prendra soin de cet endroit et de Caska. J’allai chasser les ennemis de Création. Il savait que j’étais sérieux et ne contesta pas ma décision. J’espère le revoir un jour et lui être utile. Pour le moment, il est l’heure de tuer la plaie de Création.

nysaken
Admin

Messages : 86
Date d'inscription : 16/10/2008
Age : 44

Revenir en haut Aller en bas

Gats: un gu... prêtre de Sol Invictus bien sûr Empty Re: Gats: un gu... prêtre de Sol Invictus bien sûr

Message  Tinkou Sam 4 Avr - 15:11

Je suis admiratif devant la taille de ce que tu nous as sorti la Lolo. Shocked

Tinkou

Messages : 15
Date d'inscription : 09/10/2008
Age : 41
Localisation : Issy-les-moulineaux

Revenir en haut Aller en bas

Gats: un gu... prêtre de Sol Invictus bien sûr Empty Re: Gats: un gu... prêtre de Sol Invictus bien sûr

Message  nysaken Dim 5 Avr - 0:35

Ben, c'est pas pour rien que j'avais mis un petit résumé, ça peut faire un peu peur à lire Laughing Wink

Pour l'anecdote, ça m'a pris si je me rappelle bien 1 semaine et demi ( bon avec les sorties comprises) pour tout mettre en forme et tout Smile

Pis tu sais que j'adore ce manga, donc quand on aime, on ne compte pas Very Happy

Enfin je dirai que vu que j'aime ce manga, c'était pour le partager un peu.

nysaken
Admin

Messages : 86
Date d'inscription : 16/10/2008
Age : 44

Revenir en haut Aller en bas

Gats: un gu... prêtre de Sol Invictus bien sûr Empty Re: Gats: un gu... prêtre de Sol Invictus bien sûr

Message  Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut


 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum